Tesla prévoit de lancer la version bêta de la FSD au Canada dans le courant de la semaine, a déclaré Elon Musk lors de l’événement de livraison du Model Y organisé par Giga Berlin le 22 mars.
L’entreprise s’attaquera ensuite à l’Europe, “plus tard” en 2022, selon son patron Elon Musk, qui s’exprimait à l’occasion de l’inauguration de la Giga Factory Berlin, l’usine qui produira les modèles électriques de Tesla pour les clients basés en Europe.
La Giga Berlin livrera dans un premier temps des Model Y Performance uniquement.
La version Tesla FSD Beta v10.11 a été lancée au début du mois, apportant des améliorations critiques au logiciel avancé d’aide à la conduite. Par exemple, les notes de publication indiquaient que la v10.11 permettait de prédire avec plus de précision les endroits où les autres véhicules allaient tourner ou fusionner.
Elon Musk a également souligné que les voies vectorielles constituaient une amélioration significative de Tesla AI, présente dans la mise à jour récente.
Musk estime que Tesla sera prêt à montrer la version bêta de la FSD aux régulateurs européens dans deux ou trois mois. Toutefois, il a également admis que Tesla avait “pas mal de travail pour des situations particulières en Europe”. Il a fait remarquer qu’il serait difficile de lancer la conduite autonome intégrale en Europe, car elle est beaucoup plus complexe qu’aux États-Unis ou au Canada.
“Nous arrivons à un point où la version bêta de la FSD est très bonne aux États-Unis et, plus tard cette semaine, elle sera étendue au Canada. Ensuite, je pense que nous serons prêts à la montrer aux régulateurs de l’UE”
Elon Musk, PDG de Tesla
Poursuivant sur le calendrier de déploiement sur le Vieux Continent, il expliquait : “il y a beaucoup de petites choses délicates. Les règles ne sont pas les mêmes. Mais je pense que nous pourrons probablement commencer à faire du bêta dans l’Union européenne plus tard cette année, en fonction de l’approbation réglementaire”, a-t-il déclaré devant les personnes présentes, selon Teslarati.
“Les choses sont un peu différentes aux États-Unis. Aux États-Unis, les choses sont légales par défaut, alors qu’en Europe, elles sont illégales par défaut. Nous devons donc obtenir une autorisation préalable, alors qu’aux États-Unis, vous pouvez plus ou moins le faire de votre propre chef.”
En septembre 2021, la Commission européenne a publié un cadre réglementaire pour les véhicules autonomes, appelé projet de règlement SDA de l’UE, et l’a soumis à tous les États membres.
Le règlement ADS de l’UE aidera à former des règles sur les voitures autonomes par le biais de règles d’homologation.
Selon un livre blanc de Hogan Lovells, l’objectif du règlement est d’harmoniser la réglementation portant sur le niveau 4 de conduite autonome, celui ou les véhicules entièrement automatisés. Elle peut également développer des mesures de sécurité pour évaluer les performances, ce qui sera utile pour tester les véhicules autonomes en vue de leur déploiement.
